There’s a lot of talk in Canada and around the world of ‘labour shortages’. Many employers are desperate for workers as our economy begins to open up.
Some blame emergency income support programs for encouraging people to ‘stay home and still get paid’, an argument that opponents of basic income could use for years to come. In fact, most people on CERB went back to work, including people who made less than $2,000/month.
What we can say about the labour shortage is that basic income-like benefits are allowing workers to push for higher wages and seek better jobs than before.
Emergency basic incomes like CERB and CRB have given workers more bargaining power for the first time in decades. Working Canadians have been able to look for better opportunities with higher pay or to go back to school to learn new skills, rather than taking the first available job.
How do we know these income supports are raising wages?
For economists, the key marker of a labour shortage is fast wage growth. This shows the potential for basic income to make jobs work again, by raising wages.
For basic income advocates, it’s important that we know how to speak to this beneficial aspect of basic income and to counter concerns about labour shortages, which are really wage shortages — and that’s a good thing.
When employers have a hard time finding workers, they raise wages to attract workers, and then competitors raise wages to keep their workers. This wage growth gets noted by economists as a labour shortage.
Many restaurants are getting workers back by simply raising wages and offering better benefits. The Daily Show with Trevor Noah did an entire video on this:
Data from the Manitoba Mincome Project in the 1970s showed that basic income increased median wages 6.8% compared to a baseline control, because it gave workers more bargaining power.
During the Ontario Basic Income Pilot, 1/3 of basic income recipients who were working were able to increase their hourly wage because it allowed them to look for higher-paying better jobs, exactly like what we’re seeing today.
If you believe in free markets, then you must believe in markets where people are free to say no to a poor job.
The alternative is supporting low wages at the cost of human suffering. For decades, more and more people have been forced to accept low-pay, low-quality jobs. Basic income-like programs are showing they can reverse this trend, giving a raise that working Canadians have been waiting a long time for.
While economists acknowledge that other factors — such as lack of child care and health concerns surrounding the pandemic — are also playing a role in keeping some people from returning to work, it is the income support programs being demonized, and it is the wage growth they are causing that we hope basic income advocates will remember as the real story here.
As one member of the Toronto Restaurant Workers Relief Fund put it: “I don’t think there’s a labour shortage at all… If there is a resistance, it’s not a resistance to work – it’s a refusal of exploitative work.” It’s not that people don’t want to work, they just don’t want to work at a job that underpays, abuses and treats them as disposable. Basic income-like benefits are allowing workers to come to this realization.
So, the next time you hear that an employer can’t find workers, add these 5 words to their sentence: “at the wages being offered.”
Au Canada et dans le monde entier, on parle beaucoup de " pénurie de main-d'œuvre ". De nombreux employeurs cherchent désespérément des travailleurs alors que notre économie commence à s'ouvrir.
Certains reprochent aux programmes de soutien du revenu d'urgence d'encourager les gens à " rester à la maison tout en étant payés ", un argument que les opposants au revenu de base pourraient utiliser pendant des années. En fait, la plupart des bénéficiaires de la PCU sont retournés au travail, y compris les personnes qui gagnaient moins de 2 000 $ par mois.
Ce que nous pouvons dire à propos de la pénurie de main-d'œuvre, c'est que les prestations de type revenu de base permettent aux travailleurs d'exiger des salaires plus élevés et de chercher de meilleurs emplois.
Les revenus de base d'urgence comme la PCU et la PCRE ont donné aux travailleurs un plus grand pouvoir de négociation pour la première fois depuis des décennies. Les travailleurs canadiens ont été en mesure de rechercher de meilleures opportunités avec des salaires plus élevés ou de retourner à l'école pour acquérir de nouvelles compétences, plutôt que d'accepter le premier emploi disponible.
Comment savons-nous que ces aides au revenu font augmenter les salaires ?
Pour les économistes, le principal marqueur d'une pénurie de main-d'œuvre est une croissance rapide des salaires. Cela démontre comment un revenu de base peut remédier aux problèmes d’emploi, en augmentant les salaires.
Pour les défenseurs du revenu de base, il est important de savoir comment parler de cet aspect bénéfique du revenu de base et de contrer les préoccupations concernant les pénuries de main-d'œuvre, qui sont en réalité des pénuries de salaires - et c'est une bonne chose.
Lorsque les employeurs ont du mal à trouver des travailleurs, ils augmentent les salaires pour attirer les travailleurs, puis leurs concurrents augmentent les salaires pour garder leurs travailleurs. Cette croissance des salaires est considérée par les économistes comme une pénurie de main-d'œuvre.
De nombreux restaurants récupèrent des travailleurs en augmentant simplement les salaires et en offrant de meilleurs avantages. Le Daily Show avec Trevor Noah a consacré une vidéo entière à ce sujet (en anglais) :
Pendant le projet pilote sur le revenu de base en Ontario, un tiers des bénéficiaires du revenu de base qui travaillaient ont pu augmenter leur salaire horaire parce que cela leur a permis de chercher de meilleurs emplois mieux rémunérés, exactement comme ce que nous voyons aujourd'hui.
Si vous croyez au libre marché, alors vous devez croire au marché où les gens sont libres de dire non à un mauvais emploi.
L'alternative est de soutenir les bas salaires au prix de souffrances humaines. Pendant des décennies, de plus en plus de gens ont été contraints d'accepter des emplois mal payés et de mauvaise qualité. Les programmes de type revenu de base montrent qu'ils peuvent inverser cette tendance, en offrant une augmentation de salaire que les travailleurs canadiens attendent depuis longtemps.
Bien que les économistes reconnaissent que d'autres facteurs - tels que le manque de services de garde d'enfants et les préoccupations sanitaires entourant la pandémie - jouent également un rôle en empêchant certaines personnes de retourner au travail, ce sont les programmes de soutien du revenu qui sont diabolisés. Nous espérons que les défenseurs du revenu de base retiendront que c'est la croissance des salaires qu'ils entraînent qui est la véritable histoire ici.
Comme le souligne un membre du Toronto Restaurant Workers Relief Fund : "Je ne pense pas du tout qu'il y ait une pénurie de main-d'œuvre... S'il y a une résistance, ce n'est pas une résistance au travail - c'est un refus de se faire exploiter." Ce n'est pas que les gens ne veulent pas travailler, ils ne veulent tout simplement pas occuper un emploi sous-payé, qui les exploite et les traite comme des moins que rien, et les prestations de type revenu de base permettent aux travailleurs d'en prendre conscience.
Donc, la prochaine fois que vous entendrez qu'un employeur ne peut pas trouver de travailleurs, ajoutez ces mots à sa phrase : " au salaire proposé ".
To shift the conversation about basic income to recognize it as an economic need and economic opportunity, with the goal of seeing UBI implemented in Canada.
We want a Canada where everyone can pursue their potential and not be held back by basic material constraints or unsafe environments.
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